jeudi 4 septembre 2014

Eclade

Une éclade de moules, ça commence par l'installation des coquillages, bien droits, sur des planches de bois trempés.
C’est long, on s'y met à plusieurs l’après-midi, au soleil dans le jardin.


Le travail terminé, il s'agit d'admirer ces magnifiques motifs créés par les coquilles des moules, avant l'étape suivante.


Préparer le bûcher.
Les couvrir de papier journal, puis de sarments de vigne, et enfin y mettre le feu.


Attendre que le feu ait bien tout brûlé, avant d'enlever les cendres.

 Les voilà enfin prêtes. Et nous aussi, prêts à nous noircir les doigts, la bouche, à manger ces coquillages carbonisés à l'extérieur, à dépiauter les mollusques de leur coquille croustillantes, à manger de la nacre comme Cléopâtre (mais sans vinaigre), et redécouvrant ce que nous pensions connaitre depuis longtemps, mais cette fois avec une cuisson qui les caramélise presque.
Quelque chose de délicieux.
Mais (heureusement?) impossible à refaire chez moi!




"L'éclade ou églade est une préparation typique de moules de Charente-Maritime, et plus particulièrement de l'île d'Oléron et de la région de Royan." (Wikipédia)

4 commentaires:

Flo a dit…

Une gourmandise surprenante, ça donne envie, et de la cérémonie de préparation, et de la dégustation...

J'attends... a dit…

Oh que c'est beau et bon, quelle belle chose! C'est comme une bouffée d'air marin qui m'arrive dans mon fauteuil. Que j'ai du goût, comme disait Colette quand quelque chose la faisait saliver au sens propre ou au sens figuré.

sab a dit…

rien de meilleur..cuit avec un lit d'aiguille de pin c'est encore plus parfumé

Marraine a dit…

> Flo : je suis ravie d'avoir découvert, tu peux me croire!

> J'attends : merci pour cette belle expression.

> Sab : J'espère avoir un jour l"occasion d'y goûter cuites des cette façon.

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