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| Le passe-muraille, sculpture: Jean Marais |
"Quittant son siège, il entra dans le mur qui séparait son bureau de celui du sous-chef, mais il y entra avec prudence, de telle sorte que sa tête seule émergeât de l'autre côté. M. Lécuyer, assis à sa table de travail, d'une plume encore nerveuse déplaçait une virgule dans le texte d'un employé, soumis à son approbation, lorsqu'il entendit tousser dans son bureau. Levant les yeux, il découvrit avec un effarement indicible la tête de Dutilleul, collée au mur à la façon d'un trophée de chasse. Et cette tête était vivante."
(Marcel Aymé,
Le passe-muraille, Gallimard 1943)
Publiée en 1943, cette nouvelle se situe Rue Norvins dans le 18ème arrondissement de Paris où Jean Marais rendit hommage à Marcel Aymé par cette magnifique sculpture du Passe Muraille.
Érigée en 1989, cette œuvre en bronze patiné, habille le quartier où vécut Aymé et où se situent ses nouvelles pour la plupart. (source:
mobylivres)
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| Matteo Pugliese |
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| Matteo Pugliese |
Et les versions animales :
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| Trophy Hangers (Patères "trophées de chasse"), Phil Cuttance (2008) |
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| Vanessa Mitrani - "No limit" |
Il existe aussi dans Paris des têtes qui semblent sortir des murs... de l'art urbain passe-muraille.
Tout ceci n'est pas sans rappeler
Escher, Arizona Dream, ou bien sûr Cocteau, ses
bras de lumières et ses
miroirs.
3 commentaires:
C'est assez génial, cet article!!!
j'ai photographié cette sculpture de jean marais quand j'étais jeune, une des premières fois où je suis allée à paris. ça m'a fait tout drole de la revoir là !
> Merci Anne!
> Gelinotte : Je dois honteusement avouer que je ne l'ai toujours pas vue, même si parisienne moi-même... :-(
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