Sous la treille, les fleurs de bigogne tombaient chaque nuit. On les trouvait au sol, en train de se faner doucement lorsque l'on ouvrait les volets gris où les escargots* s'en donnaient à cœur-joie.
Charentes, été 2007
* escargots: cagouilles dans le texte.
7 commentaires:
J'adore, encore des croquis, encore, encore!!!
Quand j'étais petite, je fasais des courses de guoyettes (petits escargots de toutes les couleurs)(je ne sais si l'orthographe est bonne...) un réel jeu de patience ;)
J'aime quand tu nous fais des croquis Marraine :)... (dis moi, il ne devais pas y avoir une histoire d'opéra à la rentrée?)
> Virginie: A propos d'orthographe, on vient de me faire remarquer que Bigogne.. moyen! plutôt Bignonne! Jamais su l'écrire ni le prononcer! Et tes croquis, au fait?
> Doune: merci, et l'opéra? si, oups, j'ai un peu zappé, chui charette, sorry! Je vais aller zieuter les programme, je te tiens au courant!
Oui la prononciation je n'en suis pas sûre non plus ! Certains disent bignone et d'autres big none ! Va savoir ! ! !
> Tu me rassures, Lalita, il n'y a donc pas que moi!
Moi on m'a toujours dit 'big-none et ça m'a toujours fait penser à une religieuse obèse alors que la plante est très belle, j'adopterai bien" bigone".
> Pas mal aussi le coup de la religieuse obèse, chocolat ou fraise?
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