Un petit matin ensoleillé
Jour 2 du carnet de confinement.
Le jardin
La nuit avait été courte et glaciale. Nous avions mis le chauffage en route, mais la grande maison aux murs épais, avait été fermée pendant tout l'hiver et peinait à se réchauffer. Les garçons et leur père avaient "dormi" dans le même grand lit pour se tenir chaud - dormi, c'est un bien grand mot pour le Pater Familias qui souffrit du sommeil -normalement- agité du plus jeune des deux schtroumpfs, De mon côté j'avais préféré le calme d'une autre chambre, mais protégée par un certain nombre d'épaisseurs, tant de pulls que de couvertures.
Le soleil éclatant du matin nous trouva encore bien fatigués par la courte nuit et le long trajet. Mais le jardin était magnifique, les jonquilles en pleine floraison, les bourgeons pointaient partout et l'herbe était d'un vert presque lumineux. Il allait falloir réaliser que nous n'étions pas en vacances, bien que dans ce cadre familial que nous n'avions jamais connu autrement que pour la détente. Prendre d'autres habitudes, ou plutôt adapter nos habitudes quotidiennes à ce lieu de villégiature.
La cheminée fut bien vite mise à contribution pour réchauffer la maison, le bois de l'an dernier nous attendait sagement rangé dans l'ancienne bergerie, "la grange" comme nous l'appelons. Le platane avait été élagué récemment, mais les grandes branches encombraient encore une partie du jardin. Les élagueurs reviendraient plus tard pour s'en occuper. En attendant, il servait de terrain d'acrobaties à un chat qui y avait pris ses aises.
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