mercredi 7 février 2007

Quelques grammes...


Dans le métro parisien. 08h38. Ligne 2. Tout à coup, un souffle d’air frais, délivrance au milieu des odeurs, parfums et relents en tous genre. Un texte. Quelques mots apaisants, qui permettent de respirer autre chose, un poète guadeloupéen : Ernest Pépin.

Parfois une émotion passe
Discrète comme un rideau qu’on écarte
Elle salue au passage le sang nomade
Et laisse à la bouche
Une infinie question.

In Salve et Salive, 1986, éditions Silex

5 commentaires:

Cally a dit…

What a beautiful image!

Virginie Gervais-Marchal a dit…

Jolie photo,
jolis mots,

Merci à Marraine et à Ernest Pépin.

Chrixcel a dit…

Je ne connaissais pas...j'aime beaucoup, merci;-)

Anonyme a dit…

Ligne 2, c'est celle, aérienne qui passe sous mes -Fenêtres sur la cour- As-tu pris la nouvelle rame, elle est splendide, mais rare... elle roule sur la ligne 1. Bon... je suis loin de la poésie... demain, en prenant le métro, je me murmurerai ces 5 belles phrases.

Marraine a dit…

> Cally: Thank you, this tree not far from my home was saying me "Hey! I'm there"! But I'm sure you have a wonderful nature where you live, don't you?

> Virginie, Chrixel: merci mesdames!contente que ça vous plaise aussi, je suis restée fascinée par ces mots il ya quelques jours.

> Caroline_8 : C'est ma ligne également, à mon niveau elle est souterraine- et je suis montée il y a peu de temps dans une rame type ligne 1, toute neuve, toute propre, avec des banquettes rayées couleurs bayadère, c'était une surprise, avec des minis écrans de télévison, mais sans plus de place pour la poésie.

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