Comme dans une nouvelle américaine fantastique et inquiétante, les rues disparaissaient peu à peu, mangées par l'humidité, le soleil, le temps...
Le souvenir des tremblements de terre redoutés reste bien vivant dans les mémoires de ceux qui n'ont pas connus la destruction de Messine, les colères du volcan sont imprévisibles, et la vie tout autour est d'autant plus énergique, d'autant plus vivante que chaque moment est à savourer pleinement.
Déploiement de rires, de cris, d'éclats de voix, de klaxons, de chansons, d'interpellations des commerçants sur les marchés si colorés, tellement fournis en fruits de la terre, en écailles et en nageoires, et par dessus tout, l'odeur merveilleuse et entêtante des fleurs de citronniers. Tout est ici exagéré, tout est excessif, en ce pays de mythologies antiques, où Ulysse reçu les présents du dieu Soleil.
4 commentaires:
j'aime beaucoup cette mélodie , je resterais ici toute la nuit
la sensibilité , l'originalité du blog ,
un joli plaisir
à très bientôt
la marchande d'étoiles
> La Marchande d'étoiles : J'ai hésité avec la version de Henri Salvador, celle de Montand et celle encore de Pink Martini, mais je pense que c'est bien celle de Juliette Gréco qui me plait le plus!
J'ai pensé ajouter la musique du Parrain aussi, mais bon, là le clin d'œil était un peu trop exagéré :-)
merci pour tes belles photos.
> Sophie : Pas pu m'empêcher de les partager, sûrement un peu d'orgueil de ma part ;-)
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