Balade dans le 5ème arrondissement parisien.Curieux toutes ces rues re-baptisées.
Le ravalement des façades fait apparaitre les noms anciens, gravés dans la pierre claire.
Le premier nom ne s'oublie peut-être jamais?
Restes d'un passé qui se voudrait présent.
Peut-être.
4 commentaires:
Pour ces 3 exemples, je préfère les anciens noms. Pourquoi les changer ?
C'est drôle, j'ai habité plus de 20 ans dans le 5ème, je suis passé souvent dans ces rues, et je n'avais jamais remarqué ces anciens noms!!!
Oui, j'aime aussi ces petits vestiges du passé et je les perçois comme toi ; ils veulent selon moi se rappeler à notre bon souvenir. Ils nous renvoient ainsi à notre pauvre condition d'homme, tout petit face au temps.
Ces clichés sont symboliques, je trouve et illustrent à merveilles le dessein de ce blog qui est de mettre en lumière la poésie urbaine ; le monde est à mes yeux, cet immense mur poétique, où se nichent des secrets, une multitude de minces pellicules de secrets du passé, superposées les unes aux autres. Pas besoin parfois d'être archéologue pour pouvoir les toucher des yeux !
C'est lorsque le vernis s'écaille un peu, que le monde se met à nu et c'est une grande chance, je crois, de savoir le regarder, l'apprécier dans sa profondeur, richesse et vérité (j'écris cela en observant "ton" œil à ma droite...c'est assez troublant..).
J'aime beaucoup ce billet, beaucoup ! Il est comme le monde en général, simple en apparence mais tellement riche finalement quand on l'observe de plus près...
> Tout ce que j'aime : Il faut croire que Messieurs Blainville, Lhomond et les Irlandais n'avaient pas eu la mémoire qu'ils réclamaient, ou pas !
> Maïssa: les plaques anciennes gravés ont peut-être été dégagées des enduits qui les couvraient après ton déménagement, qui sait?
> Dame Pivoine: la Poésie urbaine est un des aspects de ce blog, on ne peut pas le nier! Et être archéologue était un de mes rêves d'enfant :-)
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